C’était l’heure du congrès statutaire à la FGTB Wapi. 250 congressistes se sont réunis en la salle dite du “Point rouge”, à Mouscron, ce premier février, pour faire le point sur les dernières années écoulées, et envisager l’avenir. En présence de Thierry Bodson et Jean-François Tamellini, les militants de Wallonie picarde ont réélu leur Président, leur vice-Présidente et leur Secrétaire régional.
“Les dernières années n’ont pas été faciles. Pour personne. Avec le covid, le chômage temporaire, les différentes crises… Mais on peut dire que la régionale s’en sort bien”, nous dit-on dans la salle, à l’issue des débats. Ce sentiment est partagé. Ce congrès 2023 a d’ailleurs permis la réélection des trois candidats sortants aux postes dirigeants de la FGTB Wapi. “Les élections ont été soumises aux votes des 250 congressistes. L’assemblée a élu à l’unanimité Philippe Dumortier (UBT – Union Belge du Transport) à la présidence de la Régionale, Marie-Line Colin (Horval) à la vice-présidence et Gaëtan Vanneste (Centrale Générale) au poste de Secrétaire Régional.” Tous trois étaient candidats à leur réélection.
Des priorités
Ce congrès a également été l’occasion de rappeler, devant un parterre de militants, les priorités de la régionale. Avec en tête de pont la défense des libertés syndicales. Gaëtan Vanneste : “Dans notre régionale, plusieurs de nos camarades ont été poursuivis ou condamnés par la Justice, pour avoit défendu l’intérêt collectif et les droits des travailleurs. Nous dénonçons avec ferveur la répression politique menée à l’encontre des militants et des représentants syndicaux, ces dernières années.”
Le congrès a été également l’occasion d’évoquer l’importance des luttes contre l’extrême droite, pour la défense de notre sécurité sociale et des services publics et bien sûr pour de meilleurs salaires pour toutes et tous.
Des luttes qui sont indéniablement liées. “La lutte contre l’extrême droite implique de continuer à la démasquer, même si elle tente de montrer un visage social. Car l’extrême droite est l’ennemie des travailleurs et des syndicats, elle le prouve tous les jours. Cette lutte passe par une organisation syndicale. Par l’exercice constant du contre-pouvoir, par la formation politique des délégués et par les combats qui améliorent le quotidien du monde du travail. Via nos revendications pour une hausse du salaire minimum, pour la défense de la sécu, pour des services publics forts et de qualité, pour la levée du carcan de la loi de 96, pour de meilleures conditions de travail partout, nous prouvons qu’il y a des alternatives, des politiques sociales dont tout le monde peut bénéficier.”
Le congrès de la FGTB Wapi s’est achevé sur une note de convivialité. Les grandes orientations de la régionale pour les années à venir seront définies dans les prochains jours.
