En préparation de leur 5ème Congrès statutaire qui se tiendra le 25 novembre prochain, les Métallos FGTB ont tenu ce vendredi 20 mai leur second Comité Régional. Le thème? Les défis de l’industrie et des services.
Les débats, animés par Bruno Bauraind (Secrétaire Général Gresea), ont été particulièrement riches entre les délégué.e.s Métallos et leurs invités. Luc Triangle (Secrétaire Général IndustriAll Trade Union) a souligné l’importance d’une réelle mise en œuvre du pacte vert pour l’Europe. En ne laissant aucun travailleur et travailleuse sur le bord du chemin.
Les investissement publics: pas pour payer les actionnaires !
Un exposé extrêmement didactique de Mathieu Strale, Docteur en Géographie et chercheur à l’institut de gestion de l’environnement et d’aménagement du territoire, portait sur les origines des discours patronaux et gouvernementaux de réindustrialisation. Ensuite, Phillipe Verbeke (Membre direction fédérale FTM-CGT et responsable du secteur sidérurgie) a notamment rappelé que les investissements publics ne doivent plus servir à payer les actionnaires. Les capitaux doivent être dirigés vers des investissements productifs, vers les salaires des travailleurs et travailleuses producteurs des richesses et non servir à de la pure spéculation !
Réindustrialisation
Notre planète ne supporte plus le modèle économique en place. Les priorités à mettre en place doivent aller de pair avec celles des travailleurs et travailleuses. En s’appuyant sur les compétences de ces derniers mais en leur garantissant enfin un juste retour des richesses créées.
Diminuer les émissions carbones ; produire des biens utiles à la transition climatique et de première nécessité ; reconstituer des filières industrielles ; maintenir et créer des emplois de qualités. Tels sont les défis face à réindustrialisation. Tels sont les défis à relever par les Métallos.
Enfin, le Secrétaire Général Hillal Sor a insisté sur l’urgence qu’il y a de se réapproprier le mot « réindustrialisation » en tant que militants progressistes. En l’axant sur nos valeurs. En garantissant que cette même réindustrialisation ne soit pas laissé aux seules mains avides des investisseurs privés sans scrupules !
Nous avons des travailleurs et travailleuses aux compétences extrêmement pointues. Capables de répondre aux défis et besoins sociaux, environnementaux et sanitaires de demain. Pour une société plus verte, d’accord mais surtout : radicalement anticapitaliste !