Le 10 décembre, à l’occasion de la journée internationale des droits humains, des militants de la plateforme « Defend the defenders » (« Défensons les défenseurs ») se sont rassemblés au Mont des Arts à Bruxelles pour crier haut et fort « Stop the killings », stop à la criminalisation des mouvements sociaux !
Le cas des Philipinnes
La FGTB a participé à l’action en mettant le focus sur la campagne menée depuis 3 ans par la CSI (Confédération Syndicale Internationale) en solidarité avec nos camarades philippins. Les Philippines comptent parmi les pays où la répression syndicale est la plus inquiétante. 43 leaders syndicaux ont été assassinés entre 2016 et 2019. On compte également 16 arrestations et 12 désaffiliations forcées. Plusieurs syndicalistes sont blacklistés et donc harcelés, surveillés, persécutés…
Solidarité syndicale internationale
Mais la criminalisation de l’action sociale n’est pas qu’un phénomène lointain. Le directeur du service international de la FGTB, Rafael Lamas, l’a rappelé dans son discours. En octobre dernier, 17 de nos camarades ont été condamnés pour « entrave méchante à la circulation » à cause de leur présence sur un barrage routier un jour de grève interprofessionnelle.
Comme le disait récemment le président de la CUT-Colombie, la meilleure manière de défendre les droits humains et syndicaux en Colombie ou aux Philippines, c’est aussi de défendre ces droits dans des pays démocratiques comme la Belgique.
Rafael Lamas