
Hossam Al-Madhoun commence à écrire au troisième jour de guerre. On parle encore de « guerre » à l’époque, même si l’on sait aujourd’hui que ce n’en est pas une, et qu’il s’agit en réalité d’un long processus colonial, d’un nettoyage ethnique, d’un génocide. Hossam écrit sa vie au jour le jour dans son pays dévasté. Il écrit l’indicible. Il met des mots sur l’horreur, sur l’impuissance, sur la mise à mort délibérée de tout un peuple, sur la lâcheté de l’Occident qui regarde ailleurs.
« J’écris parce que je suis vivant. J’écris parce que ça me fait sentir que je suis vivant. J’écrirai jusqu’à ce que mes yeux se ferment pour la dernière fois. Je continuerai d’écrire. »
Découvrez le récit de David Murgia, d’après le journal de Hossam Al-Madhoun (paru aux Editions du Cerisier). Avec Shahd Awawda (qanoun), Firas Hassan (percussions) et Noé Preszow (guitare).
Une émission d’opinion du journaliste Yannick Bovy produite par le CEPAG et proposée par la FGTB Wallonne.
