Le 13 octobre dernier, une large délégation de la FGTB s’est rendue à Paris, à l’appel de l’intersyndicale française. Le but: dénoncer les plans européens d’austérité, mais aussi réclamer une hausse des salaires, des pensions décentes et l’égalité de genre. « La situation économique en Belgique, en France, en Allemagne ou ailleurs permet ces augmentations de salaires », indique Thierry Bodson.
Les règles budgétaires de l’Union européenne ont été suspendues en 2020 pour faire face aux retombées économiques de la pandémie, mais elles devraient être rétablies en janvier. « A partir de janvier, et si aucun changement n’intervient d’ici-là, quatorze États membres devront drastiquement réduire leurs dépenses ou les compenser en levant un montant équivalent par le biais de la fiscalité au titre du nouveau pacte de stabilité et de croissance », indique la Confédération européenne des Syndicats.
20 000 manifestants ont défilé dans Paris, et environ 200 000 dans toute la France. « En France comme dans toute l’Europe, nous sommes des millions à pouvoir mettre la pression au patronat, aux gouvernements et aux parlements. Ils cherchent à imposer des politiques dites « d’austérité » en abîmant les services et les biens publics – mais aussi nos industries – au profit de cette finance qui capte les richesses crées par le travail », complète la CGT.
Un prochain rendez-vous européen est fixé à Bruxelles le 13 décembre. Plus d’informations seront communiquées prochainement.
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Vidéo: ETUC-CES Média