L’horreur continuera-t-elle après Halloween ?

L’horreur continuera-t-elle après Halloween ?

L’essence, le pain, les frites, le gaz, l’électricité, les pâtes, le train… Chaque facture, chaque ticket de caisse fait peur. Aujourd’hui, il n’est pas un travailleur qui ne se demande pas comment continuer à assurer tous les paiements.

Un billet de la FGTB-Horval

Il n’y a pas que ça : les gens dorment dans la rue ; les entreprises ferment temporairement leurs portes en raison des prix de l’énergie. Les patrons des cafés craignent des coûts supplémentaires à cause de l’augmentation des prix de l’énergie. Quelle est la suite? Pas de chauffage dans les restaurants ? Plus de repas chauds ? On ne récolte plus les légumes et les fruits, car cela coûte trop cher de faire fonctionner les congélateurs… Et même les agriculteurs  commencent à ne plus cultiver les légumes en serre… Donc cet hiver, il n’y aura pas de tomates ou de concombres belges dans les rayons des magasins…

L’Horeca tire la sonnette d’alarme

Les prêteurs comme Graydon annoncent que 27% des entreprises souffrent de manques structurels. L’horeca tire particulièrement la sonnette d’alarme. Des temps sombres s’annoncent, mais peut-on encore espérer la lumière ?

Hier, aujourd’hui et demain, la FGTB soutient les travailleurs dans leur lutte quotidienne pour survivre. Comment? En avançant et en réalisant des alternatives viables à la course permanente aux profits. Depuis des années, nous nous battons pour des salaires minimums dignes, via notre action “Fight for 14”.

Via des pétitions, des séances d’auditions parlementaires, du lobbying et des manifestations, nous luttons contre la loi de ’96. Ce blocage salarial réduit la part des bénéfices des entreprises qui devrait revenir aux travailleurs. Bénéfices qui ne cessent d’augmenter.

Des victoires

Nous avons remporté un succès avec notre revendication d’augmenter les pensions minimums. Grâce à nos actions, nous avons pu garantir l’index. Or, cet index est toujours mis sous pression par les employeurs. Même si ce débat continue à surgir, il est important que nous continuions à mobiliser et à lutter pour le maintien de l’index.

Dans la lutte contre les factures d’énergie exorbitantes, la FGTB se trouve également au premier rang : c’est nécessaire. Le 21 septembre, nous avons organisé une manifestation. Nous exigeons des solutions aux prix élevés de l’énergie par un gel des prix énergétiques et l’instauration d’un impôt sur les surprofits que les entreprises ne cessent d’engranger. Notre pouvoir d’achat doit être rétabli grâce à une adaptation de la loi de ’96 et – bien évidemment – grâce à l’augmentation de l’ensemble des salaires minimums à au moins 14 euros.

Soutenez dès lors la lutte sociale et participez à la grève du 9 novembre.

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