Les Jeunes FGTB au cœur rouge du “Pays noir”

Les Jeunes FGTB au cœur rouge du “Pays noir”

Le week-end “Jeunes FGTB” vient de s’achever! Un moment de rencontre, d’Histoire ouvrière et de militantisme, au coeur du Pays noir.

Retour en arrière. Pour concrétiser le besoin de se retrouver – et comme le « camp Jeunes », plus long, demande une organisation plus importante – le « week-end Jeunes » a été initié en 2021. Il a désormais lieu une année sur deux, en alternance avec le “camp” de 5 jours.

Malheureusement, la première version s’est transformée, covid oblige, en une « journée Jeunes » à Verviers. Ce fut une courte mais intense visite de la ville, la découverte de ses projets et un bel échange d’où a émané, entre autres, tout le travail sur le complotisme.

Histoire de luttes ouvrières

Cette année, c’était donc un “vrai” week-end qui attendait les Jeunes FGTB! Un lieu tout choisi: l’auberge de jeunesse de Charleroi.

Le premier jour était prévu pour « briser la glace ». Mais aussi visiter le Centre Louis Tayenne, du nom de ce jeune ouvrier assassiné par la police pendant les mouvements miniers des années 30. Le Centre a été et reste un lieu de luttes et d’histoire. Il s’agit également de la seule maison du Peuple communiste de la région.

Une expo sur l’implication des camarades italiens

Les Jeunes, guidés par François D’Agostino, de l’Association Culturelle Joseph Jacquemotte, ont également pu visiter une exposition sur l’implication des Italiens et Italiennes de la région dans la lutte antifasciste. Une belle façon de mettre le nez dans les archives ouvrières régionales! Ensuite, ils ont pris de la hauteur en escaladant le terril des Piges. Le tout sous un soleil de plomb en compagnie de Marc, ancien ouvrier sidérurgiste. Qui a montré le panorama au sommet pelé du terril et présenté les grandes luttes des sidérurgistes de la région.

En soirée, on se détend en musique ! “La soirée nous a permis de découvrir toute la vie de cette grande ville, des quais de la Sambre à la Place de la Digue en passant par la Place verte au son de la fête de la musique.”

Ateliers et échanges

Le second jour, place à deux ateliers présentés par des participants. Dans le premier, Benoît Decellier a traité de la présence de « l’extrême droite sur les réseaux sociaux ». Pour le second, Maxime Ramirez a présenté un historique de l’industrialisation de la Belgique avec Alessio Mocciolella, camarade métallo, pour un complément plus actuel de la situation. Les Jeunes sont également passés prendre un verre à la Maison des 8 heures, maison syndicale, institution locale et coopérative de cheminots, de postiers et de mineurs.

Bilans et pistes

L’après-midi permettait de présenter et faire le bilan sur la campagne « Pas de salaire, pas de stagiaire » et de récolter la parole des participants et participantes sur des sujets variés. Citons l’international, les campagnes à mener autour du 8 mars pour l’égalité des droits, autour du 8 mai pour l’antifascisme ou encore pour les prochaines élections sociales. Autant de pistes qui seront traitées par l’assemblée militante et qui permettront de définir les combats futurs que mèneront les Jeunes FGTB.

Le week-end Jeunes permet de faire découvrir le militantisme à des jeunes pas ou peu inscrits dans la cause syndicale. “Au vu du nombre de jeunes présent.es, membres ou non des Jeunes FGTB, qui ont assurés qu’ils et elles reviendraient, nous pouvons parler d’une réussite totale. Aucun doute, nos cœurs continuent à être bien rouges comme celui du Pays Noir.”

En images

Sylvain Michiels, animateur Jeunes FGTB

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