24/7. Les travailleurs en équipes et de nuit font tourner les entreprises 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ces horaires atypiques ont un impact majeur sur leur santé et leur vie privée. Chaque année, le 24/7, nous demandons la reconnaissance, le respect et de meilleures conditions de travail. Avec notre campagne « Où est la sortie ? », nous voulons les mettre en lumière. Ils exercent un travail difficile, mais y a-t-il une sortie prévue lorsque les choses ne vont plus comme ils le souhaitent ?
Le gouvernement Arizona est clair : il faut allonger la durée de la carrière. Au lieu de prendre des mesures en faveur des travailleurs et de leur santé… Il fait tout le contraire : durcissement des conditions de retraite anticipée et d’accès à un crédit-temps fin de carrière, allongement des carrières, suppression du RCC (ex-prépension), réduction — voire suppression — des périodes assimilées…
De nombreux travailleurs se demandent OÙ EST LA SORTIE ? Les travailleurs en équipes sont inquiets. Après tant de travail pénible et de sacrifices, y a-t-il une porte de sortie pour eux ? Wim, Mo et Jean témoignent :
Wim : « Travailler en quatre équipes, c’est pénible ! Après toutes ces années, j’en paie le prix fort : je travaille en 4/5ème, après discussion avec mon employeur. Mais cet accord est réévalué tous les six mois. Il s’agit d’une solution individuelle et forcée en raison de mon état de santé. Je suis soulagé de pouvoir me reposer un peu, mais je suis aussi conscient que ça ne durera pas forcément. »


Mo : « Travailler jusqu’à 67 ans est tout simplement impossible, car travailler à feu continu est beaucoup trop pénible. Les mesures que le gouvernement veut prendre sont désastreuses ! Il est impossible de maintenir ce rythme pendant plus de 20 ans. Je me demande pourquoi ils veulent compliquer l’accès au crédit-temps et à la
pension. En tant que travailleurs de nuit et travailleurs en équipes, nous avons besoin de perspectives réalistes, par exemple 60 ans pour prendre notre retraite ou simplement réduire notre temps de travail. L’accord de gouvernement fait tout le contraire ! Ils ne nous considèrent pas comme des personnes, mais comme des numéros. »
Jean : « La charge de travail élevée devient de plus en plus pénible pour mes collègues. Il est nécessaire d’adapter le travail, sans quoi les travailleurs tomberont malades.
Et la pression sur les travailleurs
restants sera alors encore plus forte.
Les employeurs ne veulent pas le
reconnaître et les politiciens n’ont aucune
connaissance de la réalité du terrain. »

Visitez le site www.where-is-the-exit.com pour lire les témoignages complets ou encore découvrir les résultats de notre enquête « Travail en équipes et de nuit ».