Une manifestation historique en octobre et trois jours de grève de prévus en novembre. Pour Thierry Bodson, Président de la FGTB, c’est déjà une victoire. Au micro de Yannick Bovy, dans l’émission Opinion, il explique : « La mobilisation ne faiblit pas. Il y a un an d’ici on nous avait dit qu’on démarrait trop tôt, qu’on allait s’essouffler rapidement… Un an après nous étions 140.000 dans les rues de Bruxelles le 14 octobre. »
Un projet de droite
Pour le Président de la FGTB, le gouvernement Arizona diminue la protection sociale, s’attaque aux droits des travailleurs et des assurés sociaux, accentue les violences financières à l’égard des femmes, empire la précarité du travail… Et malgré toutes ses mesures néfastes, « il n’arrive à aucun de ses objectifs, à savoir la diminution des déficits. Au contraire, on constate que les déficits vont augmenter de 50% durant la législature… »
La conclusion est claire :
« C’est un vrai projet de droite que ce gouvernement est en train de mener. »
thierry bodson, président de la fgtb
Imploser tout seul
Et les grèves, elles vont servir à quoi ? « L’objectif de l’appel de novembre est de s’opposer à toutes les politiques menées par ce gouvernement. Montrer que toutes les décisions sont contre les travailleurs et travailleuses et contraires aux promesses de campagne. »
Pour le Président de la FGTB, le gouvernement tient sur un bout de fil. « Il y a des tensions et des contradictions importantes à son intérieur. »

« Si on continue la mobilisation, si on continue à cogner et à expliquer, ce gouvernement va imploser tout seul. »
— Thierry Bodson, Président de la FGTB
Réécoutez l’entièreté de l’émission, où Thierry Bodson commente également le projet de loi liberticide du ministre MR Bernard Quintin, qui voudrait pouvoir dissoudre des mouvements que le gouvernement considère comme « radicaux » et la double requête introduite devant la Cour constitutionnelle par la FGTB et plusieurs organisations de la société civile contre la réforme du chômage.

