Education permanente & culture populaire, vectrices d’émancipation 

Education permanente & culture populaire, vectrices d’émancipation 

« L’ARTivisme, c’est une manière de lier la politique à l’art  

mais c’est aussi une manière de lier l’art à la politique » 

Dugudus, graphiste et illustrateur engagé, interview Blast info, septembre 2025. 

En décembre 2024, le CEPAG organisait sa première Quinzaine des migrations. L’occasion pour notre mouvement d’éducation permanente de proposer des débats, des formations et des échanges au départ de la parole des personnes migrantes pour questionner leur réalité au sein de la société et du monde du travail.  

En guise de clôture, un processus créatif a été initié et a permis la réalisation d’une fresque en solidarité avec les personnes migrantes, inaugurée en avril dernier. Le symbole est fort : notre « Espace Solidarité », lieu de formations et de débats, rend visibles, par l’art, celles et ceux qui vivent dans l’ombre. 

Cet exemple, parmi tant d’autres, démontre l’importance de la culture au sein du monde associatif.  Livres, bandes dessinées, pièces de théâtre, expositions, fresques, linogravures, ciné-débats… L’éducation permanente regorge de créations culturelles et artistiques.  

Culture en danger

Pourtant, aujourd’hui, le monde associatif est fragilisé par celles et ceux qui nous gouvernent. Sous prétexte d’économies à réaliser, ce sont les alternatives à la pensée dominante qui sont affaiblies. Au nom d’une certaine « bataille culturelle », un discours dissonant, une pensée critique et engagée sont dénoncés et remis en question.  

Dans un contexte sociétal marqué par l’individualisme, la polarisation, la montée de l’extrême droite et de ses idées, la brutalité de certains discours et de certaines décisions doit pouvoir être remise en question. Et c’est le rôle du monde associatif et de l’éducation permanente. Un rôle qui passe par la culture. 

Car la culture est vectrice d’émancipation.  

Une culture populaire qui se construit autour de collectifs. 

Une culture populaire qui permet d’ouvrir la réflexion critique sur le monde qui nous entoure. 

Une culture populaire qui propose des alternatives. 

Une culture populaire qui vise à transformer la société.  

Un billet de Vanessa Amboldi, directrice du Cepag, Centre d’Education populaire André Genot

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