Le moment est tristement historique. Jamais, depuis la création du pacte social, nos droits n’avaient été menacés comme ils le sont aujourd’hui. Avec son accord d’été, le gouvernement Arizona poursuit méthodiquement son œuvre de casse sociale : pensions rabotées, carrières allongées, contrats précarisés, conditions de travail dégradées, salaires sous pression, services publics étranglés, sécurité sociale démantelée… Et, au final, c’est la dignité de toutes et tous qui est attaquée.
La liste des coups portés au monde du travail est interminable. Tout le monde y perd. Tout le monde, sauf une poignée de privilégiés – ces fameuses « épaules les plus larges » qui ne portent jamais rien – et les marchands de canons. Car pour militariser le pays, l’argent coule soudain à flots.
Une vague de précarité
Dans le même temps, les premières lettres de l’ONEM sont tombées comme un couperet : à court ou moyen terme, près de 200 000 personnes vont perdre leurs allocations de chômage. Les témoignages affluent. Des femmes et des hommes qui ont travaillé – mais pas « assez », faute de contrats stables -, qui étudient, ou qui ont simplement connu un licenciement ou un accident de la vie, se retrouvent brutalement sans rien. Les CPAS parlent d’un véritable « tsunami social », une vague de précarité qui s’annonce et qu’ils devront encaisser de plein fouet.
Et à droite, on se rengorge. On défend ce modèle de société individualiste. L’Arizona transpire le mépris de classe et stigmatise les plus fragiles – travailleurs âgés, malades, chômeurs, précaires – en les désignant comme coupables de tous les maux. Et les riches ? Invisibles. Tout va bien. Ce discours est non seulement mensonger, mais dangereux : il divise la société et mine les fondations mêmes de notre sécurité sociale.
Au-delà des frontières
Notre colère ne s’arrête pas là. Le silence complice et la position molle du gouvernement face au génocide en cours à Gaza fait honte à la Belgique. L’Histoire s’en souviendra.
La solidarité, notre arme la plus puissante
Camarades, il nous revient d’en inverser le cours. Car c’est notre démocratie qui est en jeu. Partout
autour de nous, les mouvements se lèvent. La société civile, le monde de la culture et des artistes l’ont compris depuis longtemps : ils se joignent à nous pour défendre nos droits, notre dignité, notre humanité. On voudrait nous faire croire que la solidarité appartient au passé. Mais c’est faux : elle reste notre arme la plus puissante.
Car ce gouvernement n’est pas aussi uni qu’il le prétend. En son sein, des voix s’élèvent déjà, de moins en moins discrètes. Oui, nous pouvons encore les faire plier.
Le 14 octobre, à Bruxelles, le front commun syndical, avec la société civile, fera entendre sa colère. Parce que l’avenir ne se quémande pas, il se conquiert.
Rendez-vous dès 10h pour une manifestation nationale. Ensemble, faisons entendre notre voix.

Une grève au finish be serait t elle pas mieux qu un jour erreur de mettre de l essence ⛽️ 1 jour il s en foute 1 semaine l essence ⛽️ baissera partiel pour tout
je ne vous cache pas que je suis effrayé par la situation présente et à venir, pour nous les « vieux », mais les jeunes quel avenir pour eux? Mon impression est que nos « dirigeants » sont occupés à nous opposer les uns aux autres et font le maximum pour déclencher un conflit régional majeur, où eux, seront à l’abri et compterons les dividendes de leur forfaiture. Je suis veuf, et vous pouvez me croire ce n’est pas Byzance chaque jour, mais avec les « exclusions » du chômage que vont devenir nos concitoyens? Si au moins on relocalisait les usines pourvoyeuses d’emplois, mais non on délocalise et importe de la main d’œuvre à bas coût traitée comme des esclaves. je suis de tout cœur au nom de mes aïeux solidaire de cette lutte qui est je pense le dernier espoir. En vous saluant fraternellement, Denis
Appauvrir la Wallonie, séparer les classes, accuser tout le monde, mais ce gouvernement ne touche pas aux plus riches et surtout aux politiques où il y a énormément de voleurs, eux ne remettent pas en cause leurs avantages et comme c’est parti je vous prédis déjà que des gens désespérés auront recours à des actes désespérés et si un Ministre en fait les frais il ne faudra pas se demander pourquoi, car quand des gens n’auront plus rien à perdre ça se verra croyez-moi.
Bonjour, comment se rendre à Bruxelles ?
Ils reculeront sans doute car ils savent comme nous que l’application totale de leur plan est
impossible. Le recul est prévu, calculé à mon avis, juste assez pour nous calmer. Ils saupoudreront par ci, par là. C’est alors qu’il nous faudra être vigilants et très attentifs , et surtout continuer la lutte, la mobilisation.
Notre objectif doit être de faire tomber ce gouvernement !
bonjour
comment cela se passe pour faire greve ?
prevenir son employeur combien de temps a l avance
comment faire pour etre paye la journee ?
merci
Je comprends tout à fait le but de cette manifestation (emplois, chômage, précarité)
Par contre, pour le génocide, je ne comprends pas pourquoi cela se retrouve dans le programme, il faut savoir que ceux qui y seront aussi,seront antisémites ! Il ne faut pas oublier le 7 octobre 2023!!