Le 14 octobre, nous prendrons massivement la rue. Car il y a urgence. Face à ce gouvernement qui, jour après jour, démantèle les droits sociaux et sape la dignité du monde du travail, nous n’avons plus le choix. Le gouvernement Arizona ne se contente pas de mépriser les travailleuses et les travailleurs : il les agresse, violemment, mesure après mesure.
Sous couvert de « modernisation », ce gouvernement organise une régression sociale sans précédent. Il rabote les pensions, bloque les salaires, s’attaque aux malades, affaiblit la protection collective. Sans surprise, ce sont encore les femmes – et les plus précaires d’entre elles – qui en paieront le prix le plus lourd.
Du vol
Dernier exemple en date ? Le gouvernement entend voler délibérément des milliers de femmes qui ont vécu un repos d’accouchement avant 2003. Sur celles-ci tomberait « la charge de la preuve » de ce congé. Sinon quoi ? Leur période de repos ne sera tout simplement pas pris en compte dans le calcul de la pension ! Un choix discriminant, et assumé. On est dans l’irrespect le plus total.
Un autre exemple? Voici quelques jours, les chiffres officiels confirmaient nos estimations : plus de 30 % des futur.es pensionné·es vont perdre en moyenne 318 € par mois avec la réforme Arizona. Dans le lot, une majorité de femmes. Les coupes dans les périodes assimilées, le malus “Jambon”, les obstacles toujours plus grands pour accéder à la pension : tout cela s’additionne et coûte très cher à celles et ceux qui ont travaillé toute leur vie. Et 318€ de moins, pour la majorité des gens, c’est un basculement immédiat dans la pauvreté.
Militarisation et démocratie sous surveillance
Pendant ce temps, les salaires restent bloqués, les travailleurs de nuit sont pénalisés, et la militarisation s’accélère, un message alarmiste après l’autre. Pour les armes, l’argent existe. Pour le reste, il faut « se serrer la ceinture ».
Et ce n’est pas tout.
Le projet de loi du ministre de l’Intérieur Quintin (MR), qui prétend vouloir interdire les « organisations radicales ou extrémistes », constitue en réalité une attaque frontale contre les libertés fondamentales. Derrière des termes vagues se cache une dérive inquiétante : liberté d’expression, liberté d’association, droit à un procès équitable… tout ce qui fonde notre démocratie se retrouve menacé.
Et nous ne sommes pas les seuls à le dire : l’Institut fédéral des Droits humains lui-même met en garde contre ce texte dangereux, dont les formulations floues ouvrent la voie à l’arbitraire et à la répression politique. Un texte qui, au nom de la sécurité, pourrait bien instaurer une démocratie sous surveillance.
L’injustice n’est pas une fatalité
Alors, qui ment ? Quand la droite nous accuse d’exagérer, de « jouer sur les peurs », ce sont les faits qui nous donnent raison. Jour après jour, les chiffres, les études et même les institutions officielles confirment ce que nous dénonçons depuis des mois.
Pendant ce temps, cette même droite, de plus en plus radicale, n’hésite pas à répandre ses propres contre-vérités : approximations, chiffres tronqués répétés en boucle sur les plateaux télé. Une stratégie bien rodée pour brouiller les repères, faire passer l’injustice pour une fatalité, et détourner le débat des véritables enjeux sociaux.
Le 14 octobre, nous marcherons pour recentrer le débat. Pour refuser l’injustice, le mensonge et la résignation.
Parce que notre avenir, notre dignité et nos droits ne se marchandent pas.
Parce que l’histoire ne s’écrit pas seule : elle se construit dans la rue.
Nous ne lâcherons rien.
Rejoignez-nous, ce 14 octobre, à Bruxelles.
Infos pratiques:
Rendez-vous le 14 octobre à partir de 10h à Bruxelles. Manifestation nationale en front commun syndical et avec la société civile.
- Parcours : de la Gare du Nord à Bruxelles, via la Gare Centrale en direction de la Gare du Midi
- Prises de parole des syndicats et de la société civile
- Départ de la manifestation vers 10h45
Je suis avec vous à 100% dans cette manifestation et j’y assisterai
Bonjour,
Comme moi et beaucoup des gens ne sont pas au courant telle comme;
Est-ce que mon employeur puisse interdit de participer à la manifestation ?
Est-ce que nous aurons une déclaration pour mettre au notre employeur ?
Est-ce que le jour de manifestations, le Jour detravailler sera renommerre ?
Le transport en train, sera renommerre ?
Au tant que travailleur, et se jour là, 14 octobre comme manifestant on se dois inscrit ?
Je trouve que vous devriez expliquer mieux les règles, les droits comme manifestants.
Il y a beaucoup de personnes qui ne seront pas présent, parce que on connaît pas, les choses correctement.
Pour vous c’est une perde de pouvoir, et plus de gens.
Comme moi.
Je travaille, j’ai envie de participer… Car certains lois sont toutes à fait contre les travailleurs.
On travaille beaucoup, mas o. Paye plus qu’on gagne.
Ce n’est pas juste.
Mais comme je travaille, je ne sais comme faire.
Je vous remercie d’avance pour votre compréhension.
Bien à vous
Da Silva Belmiro
Bonjour, vous devez signaler à votre employeur que vous vous mettez en grève. Si vous êtes affilié à un syndicat, vous toucherez une indemnité de grève de 40€ (il faut toutefois vous manifester auprès de votre délégué OU permament OU FGTB régionale). Merci!
Tous ensemble pour un but juste
L’union du Peuple fait sa force. Tous ensembles, résistance et claire voyance
Oui nous les chômeurs doivent défendre nos droit ce 14/10/2025 à Bruxelles , il y a beaucoup des problèmes en Europe, eux préfèrent en créer d’autres problèmes.
Je dois défendre mes droits par ce que de milliers des chômeurs comme moi vont souffrir à cause de cette lois .
Bonjour je suis Singh Harjit Nous ne sommes pas d’accord avec cette loi.
Il faut se lever sa concerne toute le monde .